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Présentation de la revue

Les Cahiers antispécistes (en abrégé « Les CA ») sont une revue née en 1991 et qui a été publiée jusqu’en 2019, après quoi elle a cessé définitivement de paraître. Les 43 numéros édités depuis l’origine se trouvent en libre accès sur ce site.

Brève histoire des Cahiers

Dans les premiers temps de leur existence, Les CA étaient un des rares supports permettant aux lecteurs francophones de prendre connaissance, grâce à des traductions ou textes de synthèse, des idées développées à l’étranger autour de la libération animale ou des droits des animaux. Cette fonction de « passeur » a été maintenue tout au long de leur existence, tout comme la publication de textes originaux en français.

Le nom de la revue vient de ce que ses trois premiers rédacteurs avaient défini ainsi sa vocation : «remettre en cause le spécisme et explorer les implications scientifiques, culturelles et politiques d’un tel projet».

Au fil du temps, les rédacteurs ont changé ; la cause animale a vu naître de nouveaux acteurs et modes d’action ; la littérature sur la question animale disponible en langue française s’est diversifiée et enrichie ; des auteurs de différentes disciplines ont apporté leur pierre à l’édifice ; le débat sur les formes majeures d’utilisation d’animaux par des humains a cessé d’être limité à des cercles confidentiels. Comme dans le reste du mouvement animaliste, après une période de renouveau fortement liée à des travaux marquants d’éthiciens, il est apparu que la philosophie morale et la question du spécisme n’étaient que des portes d’entrée parmi d’autres pour comprendre ce qui affecte les êtres sentients et tenter de l’infléchir en mieux.

Les sujets traités par les CA ont ainsi évolué avec les événements, et avec les engagements ou lectures de ses quelques animateurs successifs. C’est pourquoi, une définition de la vocation de la revue à la fois plus modeste et plus large que celle qui lui avait été conférée initialement englobe mieux ce que Les Cahiers ont été sur toute leur durée d’existence:  une publication, parmi d’autres, qui a contribué à diffuser des informations et analyses susceptibles de nourrir la réflexion sur la condition animale, et d’inspirer les personnes qui se solidarisent des autres animaux.

Que trouve-t-on dans les Cahiers ?

Les Cahiers ont proposé notamment :

  • Des articles d’éthique animale.
  • Des analyses de la question animale s’appuyant sur différentes disciplines (psychologie, sociologie, philosophie politique, éthologie, théologie, biologie...).
  • Des informations et débats concernant la stratégie du mouvement animaliste.
  • Des dossiers thématiques : la sensibilité ; les campagnes sectorielles ; le carnivorisme éthique ; l’altruisme efficace ; etc.
  • Des recensions de livres.
  • Des points de vue, récits, poèmes, témoignages...

La rédaction a choisi les textes publiés en fonction de l'intérêt qu'elle y trouvait, de l'information qu'ils apportent, ou des réflexions qu'ils peuvent inspirer. Cependant, les opinions qui y sont exprimées n'engagent que leurs auteurs.

Qui a fait les Cahiers ?

 La revue a pu exister grâce à ses rédacteurs et webmestres. (Les auteurs et traducteurs ont été bien entendu des contributeurs essentiels ; leurs noms apparaissant déjà sur les écrits publiés, on ne les mentionnera pas ici.)

Note. La reconstitution qui suit des noms et période d’activité des participants a été effectuée par Estiva Reus en décembre 2019 d’après les traces dont elle dispose.

La rédaction des Cahiers

Les membres de la rédaction sont le collectif qui choisit les textes publiés, qui participe à leur édition et aux autres tâches liées au fonctionnement des CA. Certains rédacteurs ont par ailleurs été auteurs ou traducteurs pour la revue.

Voici les noms des personnes qui ont fait partie de la rédaction, classées par ordre chronologique de date d’entrée dans le collectif.

David Olivier. Fondateur de la revue, membre de la rédaction de 1991 à 2004. Le dernier numéro auquel il ait participé est le n°23.

Françoise Blanchon. Rédactrice de 1991 à 1996. A quitté la rédaction quelques semaines avant le bouclage du numéro 14.

Yves Bonnardel. Rédacteur de 1991 à 199?1.

Brigitte Gothière. Rédactrice de 1998 à 2019. Après avoir longtemps été un membre indispensable de l’équipe, elle n’a plus guère pu consacrer de temps à la revue après la parution du n°38.

Sébastien Arsac. Rédacteur de 1998 à 2007. Réellement impliqué dans la revue le temps qu’il en a fait partie, il a décidé de la quitter courant 2007 pour se consacrer pleinement au projet de création de L214.

Estiva Reus. Rédactrice de 1998 à 2019. A participé à la confection des numéros 17 à 43.

Laurent Dervaux. Rédacteur de 2001 à début 2005. Effectivement présent du n°20 au n°23.

Anne Renon. Rédactrice de 2001 à début 2005. Effectivement présente du n°20 au n°23.

Antoine Comiti. Rédacteur de 2006 à 2012 (du n°27 au n°34).

Marceline Pauly. Rédactrice de 2010 à 2015 (du n°33 au n°37). En réalité, Marceline a été présente jusqu’à la fin (2019). Après avoir quitté la rédaction, elle a continué à donner beaucoup de son temps pour les relectures.

Dominic Hofbauer. Rédacteur de 2008 à 2016 (du n°30-31 au n°38). Après avoir quitté la rédaction, Dominic a continué à être l’un des animateurs de la page Facebook de la revue, qui fut créée à son initiative.

Pierre Sigler. Rédacteur pendant la confection du n°42 (paru en mai 2019), dont il a proposé le thème et choisi les contributeurs2.

Les webmestres

Dans ses premières années d’existence, la revue paraissait uniquement au format papier. Puis, les articles furent publiés à la fois sur papier et sur Internet. À compter du n°39, la revue ne fut publiée que sous forme numérique.

David Olivier fut l’architecte du premier site des Cahiers, et se chargea d’y reporter tous les textes parus antérieurement, lorsque la revue n’était encore éditée que sous forme de brochure. En 2003, Joris Barrat effectua une rénovation de grande ampleur du site, sous SPIP, assisté par Emmanuelle Barraud. Le site que vous voyez actuellement, sous WordPress, a été réalisé par troOn entre 2015 et 2016. C’est également troOn qui a mis en ligne les numéros 37 à 43, alors que par le passé la mise en ligne était assurée par des rédacteurs.

Reproduction

La reproduction des textes dont les auteurs ont été rédacteurs aux Cahiers antispécistes est libre, sous réserve que :

  • le contenu ne soit ni amputé ni déformé ;
  • le nom de la source (Les Cahiers antispécistes) soit cité ;
  • le lien vers l’URL du texte dans les Cahiers soit fourni.

Nous n’avons pas le pouvoir d’autoriser la reproduction des autres textes de la revue.

Page Facebook

La page Facebook des Cahiers antispécistes existe depuis le 7 février 2011. Elle diffuse depuis sa création un flux d’informations variées liées à la question animale, et n’a servi que marginalement à faire part des publications de la revue.

En décembre 2019 (lorsque l’arrêt définitif de parution des Cahiers a été acté), la page comptait 30 000 abonnés. C’est pourquoi il a été décidé de maintenir le service fourni par cette page à ses usagers. Le nom de la page a été changé en Kiosque animal pour deux raisons: 1) ce nom correspond mieux à son activité réelle depuis qu'elle existe (une page d'information animaliste générale); 2) ses animateurs étaient soucieux de ne pas utiliser indûment le nom d'une revue où ils n'étaient plus rédacteurs.  Les administrateurs de Kiosque animal sont Dominic Hofbauer et Estiva Reus. Ils n’entendent représenter personne d’autre qu’eux-mêmes.

Contact

Les dépositaires du site Les Cahiers antispécistes peuvent être contactés par courriel :
redac(_A_)cahiers-antispecistes.org, remplacer (_A_) par @.

Sachez toutefois qu’il n’y a pas toujours de suivi régulier des courriers reçus.

 

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Notes

  1. L’année exacte de départ m’est inconnue, mais il est certain qu’elle se situe dans les années 1990. Il est possible que le dernier numéro qu’Yves Bonnardel ait contribué à réaliser en tant que rédacteur soit le n°15-16.
  2. Pierre Sigler a intégré la rédaction en décembre 2015 mais, pris par d’autres activités, il n’a effectivement participé qu’à un seul numéro.